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SG MAG 02 – La Bête

Le deuxième numéro du magazine SG MAG est en ligne ! On peut y retrouver un dossier spécial sur la Bête, qui présente la Bête du Gévaudan et dont les étudiants en première année de DN MADE Numérique vont devoir créer une animation.

Pour feuilleter le magazine et découvrir ce qui est fait au sein de notre lycée : https://fr.calameo.com/books/0065330323155b1534b63

Pour voir les anciens numéros : https://www.lycee-stgeraud.com/vie-culturelle/sg-edition/sg-mag/

ÉDITO :

La Bête se cache. Elle s’isole. Elle rôde. Son ombre paraît à la lueur de l’astre lunaire, car c’est la nuit que les bêtes sortent de leur abri.

Eh oui… Et si, la bête se cachait car elle redoutait le regard d’autrui ? Et si la bête courbe le dos, la tête, hérisse ses poils car vos cris l’affolent.

Pourquoi la bête nous effraie ? Elle réveille l’animalité qui se trouve en chacun de nous. Alors, on la repousse. On la rejette. On écarte le freak. On le jette hors de la ville. On l’enferme. Si bien que, celui-ci ? celle-ci ? cela ?… n’a plus que deux options : endosser son rôle de monstre, jouer des torpeurs et être menaçant, ou se débattre, crier : « Je ne suis pas un animal ! Je suis un être humain ! Je suis… un homme ». Mais dès lors que le Drôle ouvre la gueule, son interlocuteur.trice se retrouve face à un choix : ce cri étrange, dois-je m’y intéresser ou l’ignorer ?

Ce numéro spécial « Bête », c’est aussi l’occasion pour nous d’accepter de poser un nouveau regard sur l’inconnu et de mettre en doute tout a priori. Soyons un peu comme Belle, l’intello de Disney qui, sous la neige, apprend à connaître la Bête :

« – Y a quelque chose dans son regard

D’un peu fragile et de léger

Comme un espoir

Toi mon ami, aux yeux de soie

Tu as souri

Mais hier encore, je n’savais pas »

Et puis, enfin, osons retourner le miroir et contempler notre reflet : pour enfin découvrir la véritable Bête.

« L’humain pouvait-il être si puissant, si magnifique, et à la fois si mauvais, si vil ? Se montrer grand, noble, sensible, mais également plein d’abjection et de bassesse ? », le monstre de Frankenstein (sous la plume de Mary Shelley).

Arghhhh !

Un merci tout particulier à Aurore Michel, étudiante en DN MADE 2 Graphisme, qui pose sa griffe dans sa bête de mise en page.